Généalogie
Actuellement 10714 personnes sont rattachées à mon arbre généalogique personnel.
Le père de mes enfants m’a emmené à découvrir la Bretagne du Pays bigouden jusqu’à Nantes, mais aussi la Vendée et le Val de LoireMes ayeux ont beaucoup voyagéPar mon père, j’ai des ancêtres en Dauphiné, Savoie, Italie (Piémont), vallée du Rhône
Par ma mère, j’ai des ancêtres en Auvergne, dans le Jura, en Lorraine, en Allemagne, et en Ile de France
L’acte le plus ancien portant mon patronyme est un acte de mariage en date du 07/09/1655.
Néanmoins pour certaines branches j’ai eu la chance de pouvoir remonter jusqu’en 1595.
Au travers de cette généalogie, j’ai trouvé des ancêtres ayant exercés de nombreux métiers très différents. Si les métiers liés à l’agriculture sont très majoritaires, on voit au travers des déplacements l’exode rural se constituer et les familles rejoindre les bourgs puis les grandes villes pour exercer des métiers de l’artisanat (peigneur de chanvre, gantier, voiturier, cartonnier), des ouvriers, puis des instituteurs. Certaines surprises aussi avec un marinier des eaux intérieures (sur l’Isère), un cabaretier, des avocats, des procureurs, un médecin, des percepteurs des impôts royaux, et des personnes qui émigrent vers le nouveau monde.
BiographieQu’ils soient de conditions roturières ou bourgeoises, ils ont souvent laissé des traces de leurs vies dans les archives notariées.
Ainsi j’ai pu découvrir, au-delà de la simple énumération des dates, les conditions de vie de mes ancêtres au travers les siècles. Les contrats de mariage permettent de prendre connaissance de la dot qui est faite à l’épouse, les inventaires après décès concernent en général la bourgeoisie, les testaments permettent de régler par avance les héritages et parfois de connaitre la liste des enfants légitimes et illégitimes, les quittances permettent de connaitre les sommes réglées pour les places d’apprentissage ou les baux affermes etc…
Patrimoine - Monographie
Il est des lieux ou des objets oubliés dont on aimerait comprendre les origines.
Passionnée par l’archéologie, plongeuse subaquatique, une découverte d’une pièce isolée et unique d’un moulin antique dans le cadre d'un chantier officiel, a aiguisé ma curiosité et m’a conduit à poursuivre mes investigations.
Après avoir contribué à l’inventaire et à la description des réserves lapidaires d’un musée local, j’ai poursuivi mes recherches. J'ai remonté le fil des eaux et le fil du temps.
Ainsi j’ai effectué bénévolement des recherches pour le compte d’une association afin de retracer l’histoire des lavoirs communaux, mais aussi de faire ressurgir une chapelle oubliée dont il ne subsiste que quelques éléments d’une voûte et un lieu-dit. Pour cela, j’ai fait appel aux documents de diverses séries conservés tant dans les archives communales, que dans des bibliothèques, et dans les archives départementales et nationales. Le document le plus ancien étudié concerne un terrier, rédigé en latin et datant de 1426.
J'ai poursuivi du moulin farinier vers d'autres types de production, et en particulier la papeterie. J'ai ainsi pu découvrir, au travers de mes recherches, des hommes et des femmes, inventeurs de nouveaux procédés, qui sont partis de Bretagne ou de l'Est de la France pour venir en Auvergne développer et industrialiser leurs brevets.
Je me suis spécialisée dans l'histoire des moulins et des droits d'eau. En 2019, j'ai ainsi réalisé une étude pour le compte d'un exploitant auvergnat et j'ai pu remonter le temps et prouver l'existence du droit d'eau jusqu'en 1582 lorsque la reine Margot (Marguerite de Valois) est arrivée à Usson.